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Comment nous préparons l'arrivée des jumeaux numériques pour la biodiversité

image d'une ficelle

On vous parle régulièrement de nos travaux de recherche et d’innovation, mais il y a quelque chose qu’on ne vous a pas expliqué.

Qu’est-ce qui les relie entre eux ?

Pour découvrir l’un des fils rouges de notre R&D, on vous donne rendez-vous la semaine du 4 novembre dans les locaux de l’ADEME, à Sophia-Antipolis, à l’occasion des Journées du programme ITTECOP (Infrastructures, territoires, transports, énergies, écosystèmes et paysages).

Du 6 au 9 novembre, l’événement va rassembler la communauté française des chercheurs et des professionnels qui travaillent sur les enjeux d’infrastructures de transport et de biodiversité. 

A cette occasion, on va vous parler de jumeaux numériques pour la biodiversité, et en particulier d'un projet qu'on lance sur ce sujet, baptisé BioDT (DT pour "Digital Twin", en anglais).

Les jumeaux numériques sont aujourd’hui en train de s’imposer comme des technologies centrales dans un très grand nombre de secteurs d’activité. Leur vocation est de fournir des répliques virtuelles de systèmes réels, notamment afin d’en prédire le fonctionnement et les transformations dans la durée.

Ce type d’outil combine entre autres de la modélisation (pour représenter sous forme virtuelle une réalité physique), des capteurs (pour recueillir en continu des données réelles issues du terrain) et de l’intelligence artificielle (pour analyser automatiquement les données collectées et permettre au modèle virtuel de se mettre à jour en temps réel).

A quoi peut servir un jumeau numérique pour la biodiversité ? 

Dans le domaine des infrastructures de transport, on travaille en particulier sur la prévention du risque de collision entre des animaux et des véhicules, et sur le pilotage des travaux de restauration écologique (depuis leur conception jusqu’à l’évaluation de leur efficacité dans le temps).

L’objectif de BioDT est donc de préparer l’arrivée prochaine de ces jumeaux numériques. 

Mais en parallèle, il faut aussi préparer leur adoption à grand échelle par les acteurs publics et privés en charge de l’aménagement des territoires et de la gestion des infrastructures, en France, en Europe et au-delà. 

Comment ? En actionnant le levier du financement. 

C’est justement le sujet du projet de recherche FORBES qu’on vous a dévoilé la semaine dernière et que notre DG, Sylvain Moulherat, présentera aussi lors des Journées de l’Ittecop.

Et pour être sûr que vous ne manquiez rien, on apportera également à Sophia-Antipolis trois posters consacrés à divers projets que nous menons ou avons menés avec le soutien de l’Ittecop : 

  • Ocapi (création de notre logiciel de reconnaissance d’espèces assisté par IA) 
  • AIGLE (reconnaissance d’oiseaux par IA en milieu aéroportuaire)
  • PolymorFENCE (IA et modélisation pour analyser les impacts écologiques des clôtures)

 

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 mc-chamayou