La vie (d’un bureau d’études), c’est comme une boite de chocolats. On ne sait jamais sur quoi on va tomber.*
Maintenant que l’année se termine, on peut dire qu’en 2023 on a eu droit à un bel assortiment.
D'abord un chiffre : 50, c’est le nombre de missions qu’on a remportées, seul ou en groupement, depuis début janvier.
Dans la moitié des cas, il s’agit d’études "territoriales", pour le compte de collectivités locales ou d’espaces naturels :
- L’élaboration de trames écologiques (vertes, bleues, noires...), de la Métropole Rouen Normandie au Parc naturel régional Baie de Somme Picardie maritime, en passant par le Syndicat de l'Orge, de la Rémarde et de la Prédecelle (SyORP), Nîmes Métropole, Grand Paris Sud ou Dijon Métropole.
- L’intégration des enjeux de la séquence ERC ("éviter, réduire, compenser") dans la planification territoriale, sous des angles très divers : stratégie zéro artificialisation nette (SCoT Pays Basque et Seignanx), évaluation de projets d’aménagement (Communauté de communes Anjou Loir et Sarthe), stratégie foncière (SIARJA)...
- La gestion des espaces naturels, avec là encore des enjeux très variés : impacts des incendies dans le Parc naturel régional des Landes de Gascogne, fonctionnalité écologique des espaces naturels sensibles dans le département d'Ille-et-Vilaine, indicateurs environnementaux pour la nouvelle charte du Parc naturel régional du Haut-Jura ...
Si on descend maintenant à l’échelle des infrastructures et des projets d’aménagement, on peut citer deux secteurs d’activités particulièrement concernés par les études obtenues cette année :
- Les infrastructures de transports, avec des sujets tels que le suivi d’efficacité de passages à faune autoroutiers (pour le compte d’APRR), ou la requalification environnementale d’un segment de l’autoroute A64 (pour le compte du Ministère de l'Écologie).
- Les infrastructures énergétiques, avec des missions portant par exemple sur l’analyse des continuités écologiques au sein d’une installation (pour TotalEnergies), ou l’évaluation de mesures compensatoires dans le cadre d’un projet de parc photovoltaïque (pour wpd France).
D'autres sujets commencent aussi à prendre de l’ampleur, en particulier la nature en ville et l’agro-écologie. On vous en reparlera bientôt.
Et puis n’oublions pas, pour finir, les missions à forte dimension de recherche scientifique. C’est le cas par exemple de cette étude statistique menée sur les campagnes d’échantillonnage de l’Ifremer, ou des travaux que l’Office français de la biodiversité nous a confiés pour modéliser la répartition des cétacés en mer Méditerranée.
On aurait d’ailleurs pu commencer par là, tant il est vrai que la recherche est l’autre jambe sur laquelle nous marchons. En la matière, d’ailleurs, 2024 s’annonce intense. On vous en dira plus dans quelques semaines, et en attendant, on vous souhaite de joyeuses fêtes !
*Et pour la réf, c’est Forrest Gump.
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