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Lentement mais sûrement, ces bonnes nouvelles qui font avancer la protection de la biodiversité

Escargot

On ne va pas (vraiment) vous parler des élections.

Mais plutôt de toutes ces nouvelles qui nous mettent du baume au coeur, en tant qu’amoureux de la nature et professionnels de la biodiversité. 

Ces signes qui montrent que, malgré tout, certaines choses avancent, la prise de conscience écologique progresse, la mobilisation en faveur des écosystèmes s’intensifie lentement mais sûrement. 

D’abord, il y a toutes ces initiatives qui favorisent et mettent en lumière l’engagement croissant de la société civile sur ces sujets. 

Pour n’en citer qu’une, l’organisation Make.org a lancé cette semaine une grande consultation en ligne autour d’une question : comment protéger et restaurer ensemble la biodiversité ?

Jusqu’au 8 septembre prochain, on est toutes et tous invités à soumettre nos propositions et à voter pour celles qui ont été déposées. 

En trois jours, 450 propositions ont déjà été formulées, et 25 000 votes recensés. 

Organisée en partenariat avec l’Office français de la biodiversité, cette consultation marque le début d’un programme qui va s’étaler sur trois ans : les propositions et les votes serviront de point de départ pour construire un plan d’actions concret, qui sera mis en oeuvre par des acteurs de la société civile.

S’engager individuellement, cela peut aussi signifier s’engager professionnellement au service de l’écologie. 

Ca tombe bien : l’UPGE (Union professionnelle du génie écologique) a rappelé début juin qu’il va y avoir 50 000 postes à pourvoir dans le secteur d’ici 2030.

« La restauration des écosystèmes a besoin de forces vives », indique l’association professionnelle, aussi bien dans les bureaux d’études que pour la réalisation des travaux sur le terrain.

Et l’appel ne s’adresse pas qu’aux jeunes en formation initiale. Il concerne aussi tous ceux qui envisagent une reconversion (chez TerrOïko, on est plusieurs à avoir emprunté cette voie, après un parcours professionnel en dehors du génie écologique, et on ne le regrette pas !).

Et puis, on se réjouit de ces nouvelles récentes qui montrent qu’on peut aussi compter sur de nombreux décideurs publics, à tous les échelons administratifs, pour faire avancer l’écologie.

Dans un article publié cette semaine par nos amis de DarkSkyLab, on apprend par exemple que la France a été la championne du monde de la baisse de l’éclairage artificiel en 2023, grâce aux extinctions d’éclairage public que les collectivités locales ont mises en place (en milieu de nuit).

Enfin, comment ne pas citer l’adoption, in extremis, la semaine dernière, de la loi européenne sur la restauration de la nature ? 

Après des mois de blocage, le texte a finalement été validé grâce au vote surprise de la ministre autrichienne de l’Environnement, qui est allée à l’encontre de l’avis de son propre gouvernement.

Comme quoi, ça ne tient parfois qu’à un seul vote.

 

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 Christophe Plotard