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Lancement de logiciels, projets de recherche : ce qui nous attend en R&D en 2024

informaticien entouré de dossiers

En 2024, nos équipes de R&D ne vont pas chômer.

D’abord, parce qu’on lance les versions « grand public » de nos deux logiciels maison :

  • Ocapi, notre outil d’identification d’espèces sur des images de pièges photo, avec l’aide de l’intelligence artificielle (IA), qu’on vient de mettre en ligne ;
  • SimOïko, notre simulateur des déplacements et de la vie des espèces, qui sera disponible dans quelques mois.

En parallèle, on est aussi en train de démarrer quatre nouveaux projets de recherche, grâce auxquels on va continuer à construire de nouvelles briques technologiques pour l’ingénierie écologique.

Le premier d’entre eux est Habitat 4.0, un projet commandé par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et piloté par Ginger Soproner, qui vise à créer un outil de suivi de l’habitat corallien basé sur l’analyse d’images par IA. L’objectif est de pouvoir diagnostiquer plus rapidement les dégradations du milieu naturel dans le lagon calédonien, pour enclencher au plus tôt les mesures de restauration. Dans ce cadre, nous serons chargé de la création de l’outil logiciel final et de la plateforme de data-visualisation en ligne qui y sera associée.

Le second projet porte sur l’extension des fonctionnalités de notre logiciel SimOïko aux milieux marins. L’objectif est de pouvoir simuler les dynamiques démographiques et les déplacements des espèces qui vivent en mer, en intégrant les données 3D de masse d’eau, de courantologie et de relief des fonds marins. A l’avenir, SimOïko pourra ainsi être utilisé en milieux marins pour répondre aux mêmes enjeux qu’en milieux terrestres : éco-conception de projets, études d’impact, planification, accompagnement de programmes de conservation, etc.

Le troisième projet de recherche qui est en train de démarrer nous emmène aussi en mer. Baptisée ModelCet Méditerranée, cette étude commandée par l’Office français de la biodiversité vise à produire des outils et des méthodes pour modéliser la présence et l’abondance des cétacés en Méditerranée. Elle aboutira à la création d’un outil en ligne d’aide à la décision, qui doit permettre par exemple de mieux anticiper les impacts d’un parc éolien sur la répartition géographique de ces espèces, ou de mieux définir le périmètre d’une aire marine protégée.

Le quatrième projet qui débute nous ramène cette fois sur terre, puisqu’il concerne les clôtures et leur contribution à la fragmentation des milieux naturels. Soutenu par l’ADEME et baptisé Polymor-FENCE, il associera de l’analyse automatisée (notamment par IA pour identifier les différentes typologies de clôtures) et de la modélisation écologique (notamment avec SimOïko). Il débouchera sur la mise en service d’outils numériques dédiés à l’évaluation des impacts écologiques des clôtures.

 

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 Christophe Plotard