Pour rendre ces données scientifiquement exploitables, notamment pour entraîner des modèles d’IA ou nourrir des analyses statistiques, il faut les annoter, c’est-à-dire les enrichir avec d’autres informations, à commencer par le nom de l’espèce identifiée.
C’est le sujet auquel étaient consacrées, la semaine dernière, les journées EcoinfoFAIR qui rassemblent chaque année les acteurs de l’informatique appliquée à l'écologie. Pendant trois jours, tout le monde s’est retrouvé à la Station d’écologie théorique et expérimentale du CNRS, à Moulis.
L’événement avait notamment pour objectif de réfléchir collectivement à ce que pourrait être, demain, une solution idéale et pérenne d’annotation de données d’images et de sons d’espèces.
Il a été l’occasion de faire le point sur une quinzaine de solutions et projets français existant en la matière, tels que DeepFaune, ecoSound-web, Ocean-Spy, SpiPoll ou Plantnet.
Nos collègues Julien Ricard et Guillaume DEBAT ont quant à eux présenté Ocapi, notre plateforme web d’annotation de données de pièges photo assistée par IA.
Et puisqu’on était dans le coin, on en a aussi profité pour aller sur le terrain récupérer des données acoustiques, collectées par les capteurs audio qu’on a déployés dans le cadre du projet de recherche Psi-Biom.