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Routes, voies ferrées, aéroports : nos travaux pour réduire le risque de collision grâce à l'IA

Route panneau traversée animaux

La semaine prochaine, on a rendez-vous à Prague.

On n’y sera pas seuls : la communauté mondiale des professionnels de la biodiversité et des transports se retrouve à l’occasion de la Conférence internationale de l’IENE (Infrastructure Ecology Network Europe), qui a lieu tous les deux ans.

La thématique de cette édition porte sur la préservation de la biodiversité dans un contexte d’évolution rapide du secteur des transports, marquée par une croissance continue des déplacements et des volumes de marchandises, la transition vers les mobilités électriques et des transformations technologiques majeures (véhicules autonomes, IA...).

Si vous nous suivez régulièrement, vous savez que c’est un sujet sur lequel on travaille en continu, à la fois sur le volet stratégique, en contribuant à la réflexion sur les transports durables de demain, et sur le plan opérationnel, en développant des solutions technologiques concrètes au service de la biodiversité et des mobilités.

A Prague, on va justement faire le point sur nos travaux en cours pour réduire le risque de collision entre des animaux et des véhicules, grâce à l’usage de capteurs et à l’IA.

Mardi après-midi, notre DG et directeur de la R&D, Sylvain Moulherat, commencera ainsi par présenter la méthode qu’on a mise au point pour les infrastructures routières et ferroviaires. 

Fruit de quatre ans de recherches, elle s’appuie sur trois grandes étapes : 

  • utiliser la modélisation écologique pour déterminer où implanter des capteurs photos ("cam trap") 
  • détecter automatiquement les espèces photographiées grâce à des algorithmes de deep learning (c’est ce que fait notre logiciel en ligne Ocapi)
  • utiliser les résultats de ces analyses par IA pour prédire où se trouvent les animaux sur l'ensemble d'un territoire, et ainsi produire des cartes de risque de collision

Pendant ce temps-là, Guillaume Testud présentera de son côté un poster sur les travaux qu’il mène dans le cadre d’Aigle, un projet de recherche post-doctoral auquel TerrOïko est associé et qui traite des enjeux de collisions aviaires dans les aéroports.

Son poster porte tout particulièrement sur la conception de modèles d’IA destinés à identifier les espèces d’oiseaux de France métropolitaine sur des images, notamment celles issues de capteurs photo. 

 

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 Christophe Plotard