BioBIM : biodiversité, BIM et infrastructures

Le projet BioBIM, porté par TerrOïko et setec als, visait à faire connaître aux acteurs de la vie des infrastructures de transport en charge de la gestion environnementale les opportunités offertes par la transition numérique dans leurs activités. A travers le développement d’un démonstrateur collaboratif sur un site pilote concret et l’organisation du séminaire de travail OïkoLab, le projet a traité de l’intégration des technologies numériques de gestion des mesures environnementales et compensatoires (séquence éviter-réduire-compenser) dans les outils de Building Information Modeling (BIM) appliqués aux infrastructures.

A l’heure où la loi de reconquête de la biodiversité et la hausse des exigences techniques des services instructeurs imposent un investissement croissant de la part des aménageurs dans la réalisation de la séquence éviter-réduire-compenser (ERC), la simulation numérique appliquée à la prise en compte de l’environnement a un rôle déterminant à jouer. Le développement du BIM constitue d’ores et déjà un support de travail important pour la vie des infrastructures mais son utilisation n’est à ce jour pas développée pour traiter de leur intégration environnementale. La convergence de ces deux outils participants de la transition numérique des métiers associés à la vie des infrastructures est le cœur du projet BioBIM.

Dans la continuité des travaux initiés dans les cadres du projet Cirfe et du projet MINnD, TerrOïko et setec ont souhaité poursuivre leur collaboration scientifique et technique en proposant, à travers le projet BioBIM, de réaliser la preuve de concept de l’intégration des outils de simulation numérique au BIM pour les infrastructures, d’une part, et de modélisation des mesures compensatoires et de leur suivi en BIM, d’autre part.

Le projet BioBIM s'est focalisé sur les apports de cette intégration sur la gestion courante de la mise en œuvre de la séquence ERC, avec un focus particulier sur le suivi des mesures environnementales et compensatoires. Les résultats des travaux menés dans BioBIM pourraient avoir des implications sur l’ensemble des phases du cycle de vie des infrastructures en simplifiant, rationalisant et optimisant les études environnementales ainsi que la mise en œuvre, le suivi et la gestion de l’ensemble des actions de préservation du patrimoine naturel. L'objectif étant ainsi de réduire le coût de gestion global et renforcer la compétitivité des utilisateurs finaux.

Méthodologie générale

Grâce à son articulation avec divers autres projets de recherche collaborative, BioBIM a constitué le point de rencontre entre les dynamiques animées par TerrOïko et celles initiées par setec. Elles portent sur la transition numérique des études écologiques, regroupent des acteurs de la recherche, du monde associatif et de l’ingénierie écologique et numérique, et font également écho aux réalisations du groupe de travail de l’UC 6 du projet MINnD.

De plus, TerrOïko est un acteur très actif de la Crerco (Communauté régionale ERC d’Occitanie), pilotée par la région Occitanie et la DREAL Occitanie ; les travaux menés dans le cadre de BioBIM avaient vocation à alimenter les réflexions de cette communauté dynamique, associant ainsi les services instructeurs à la démarche générale. Par ailleurs, la réalisation d’une preuve de concept d’un outil d’aide à la mise en œuvre, la gestion et le suivi des mesures environnementales apporte une réelle valeur ajoutée aux exploitants, dont les procédures existantes sont basée principalement sur des documents papiers.

Outre un volet de diffusion des travaux réalisés, le séminaire OïkoLab organisé à la fin du projet BioBIM avait pour objectif d’afficher, de formaliser et de finaliser un ou plusieurs groupement(s) technico-scientifique(s) susceptible(s) de répondre à des projets de recherche opérationnelle au niveau national (ANR) et européen (H2020, FUI).

Rapports et livrables

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